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Le 27 mai dernier, l’agglomération de Clermont Communauté a franchi un pas important pour sa transformation en Communauté Urbaine (CU). Mais de quoi est-il question au juste ? Au-delà de l’appellation, le passage en communauté urbaine entraîne des changements significatifs :

– des compétences transférées des communes vers l’agglomération, comme l’urbanisme, l’eau et l’assainissement, la voirie, le tourisme ;

– des compétences nouvelles et stratégiques comme l’énergie, les milieux aquatiques et le risque inondation ;

– des compétences élargies comme celles relatives à l’économie ;

– une nouvelle étape dans la mise en commun des moyens entre communes et donc d’économies futures à orienter vers l’investissement et l’amélioration des services publics.

En tant qu’écologistes, nous sommes attachés à ce passage en communauté urbaine à double titre :

  • pour une question d’échelle, tout d’abord : les décisions cruciales pour notre territoire doivent être prises à la bonne échelle, celle de notre bassin de vie, faute de quoi elles resteront inefficaces et injustes, sources d’inégalités croissantes entre communes, entre quartiers.

  • pour une question de projet, ensuite : la CU n‘est que la première étape sur la voie d’une métropole élargie à un bassin de vie régional englobant Brioude et Vichy. Et pour nous écologistes, la métropole doit moins être un outil de compétition territoriale qu’un puissant levier de la transition écologique à l’échelle d’un territoire riche en ressources et diversité.

C’est avec cette double ambition qu’il nous appartient de penser et de peser sur ce passage en Communauté urbaine.

N. Bonnet, O. Vignal, D. Rogue-Sallard