Pour une ville respirable
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Pics de pollution, alertes à l’ozone, vagues d’allergies respiratoires… : à Clermont-Ferrand comme ailleurs, la pollution de l’air quotidienne affecte le plus grand nombre.

Face à cet enjeu majeur de santé publique, les annonces récentes du gouvernement auront une efficacité limitée.

Apposer des pastilles sur les véhicules relève plus du bricolage que de la politique de l’air. Outre que ce système est inéquitable – il donne un avantage à un 4X4 récent sur une petite citadine plus ancienne – il ne peut être qu’un outil de la politique de l’air dans nos villes.

Mais encore faut-il qu’une telle politique existe, alternative conjuguée de la marche, de l’usage de la bicyclette, des transports collectifs et de l’autopartage qui, seuls, permettront de réduire la pollution urbaine ; c’est-à-dire l’impact de l’automobile dans nos villes.

Cette démarche a déjà fait ses preuves dans d’autres agglomérations françaises.

La ministre de l’écologie appelle également les collectivités à engager des projets pour des « Villes respirables dans cinq ans ». Clermont-Ferrand doit saisir cette opportunité : se transformer pour rendre son air respirable.

Retour de la nature en ville, bouquet d’alternatives pour vos déplacements quotidiens, ceinture maraîchère zéro pesticide, préparons la transition écologique à laquelle notre agglomération aspire : plus de santé, plus d’équité, moins de précarité et des emplois de proximité…

Inventons la ville respirable pour tous, donnons de l’air et de la force à la ville durable que dessine notre futur Plan d’Urbanisme, tel est le défi que nous vous appelons à relever avec nous lors des prochaines Assises de la Mobilité.

N. Bonnet, O. Vignal, G. Vimont, D. Rogue-Sallard