Pollution de l’air : les principaux polluants
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En juin 2011, l’agglomération clermontoise s’est positionnée pour expérimenter la mise en place d’une ZAPA : Zone d’action prioritaire pour l’air. Si la démarche est abandonnée par l’État, le ministère de l’écologie se mobilise dans le cadre d’un plan d’urgence pour la qualité de l’air.

Dans cette optique, un Comité interministériel se réunissait le 6 février dernier, comité auquel était convié Clermont Communauté.  L’occasion de revenir sur cette question de la qualité de l’air.

Les activités humaines telles que le chauffage domestique, le trafic automobile, l’agriculture ou encore les industries rejettent un certain nombre de déchets polluants dans l’atmosphère. Ils ont deux effets principaux :
l’effet de serre qui contribue au réchauffement climatique
l’effet pollution aux conséquences sanitaires avérées.

Parmi les différents polluants, on distingue quelques grandes catégories :

– les oxydes d’azote ou Nox (dont le dioxyde d’azote, NO2 )

– l’ozone (O3)
– le dioxyde de soufre (SO2 )
– et toute une série d’autres polluants : les benzènes (C6H6), le plomb…
Tous sont des gaz irritants affectant les voies respiratoires, provoquant des inflammations, une hyper-sensibilité des bronches aux attaques microbiennes et une hyper-réactivité chez les sujets asthmatiques.

Aux émissions gazeuses, s’ajoutent les émissions de particules fines : les particules se distinguent entre elles par leur taille. Celles dites « respirables » sont celles qui ont un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 10 µm (microns), les fameuses PM10. Les PM 10 contiennent d’autres catégories telles que les PM 2,5, les PM1 voire PM 0,1 (dites aussi nanoparticules) : plus ces particules sont fines plus elles connaissent un taux de pénétration important dans les alvéoles pulmonaires (les plus grosses se déposant sur le larynx avant d’être dégluties).
Elles affectent les systèmes respiratoires et cardio-vasculaires, provoquent des allergies. Quant à leur effet cancérigène, elles le devraient aux molécules cancérigènes qu’elles véhiculent au coeur de l’organisme.

L’OMS établit et mesure un lien direct entre le taux de ces particules en suspension, la mortalité et les admissions à l’hôpital.
Les particules fines étaient notamment au coeur de la dernière directive européenne sur l’air adoptée en 2008 : elles font d’ailleurs l’objet de contentieux successifs entre la Commission européenne et les Etats-membres, dont la France.

A suivre…