La Métropole et ses commun.e.s
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Intercommunale par définition, notre Métropole est l’émanation des communes qui la constituent. Néanmoins, la vision métropolitaine conventionnelle, celle de la compétitivité et de l’attractivité des hypercentres urbains, nourrit la crainte légitime, parfois avérée, d’un ogre institutionnel peu soucieux des périphéries et des plus petites communes.

A cette vision métropolitaine démodée, les écologistes opposent celle de la gouvernance d’un grand bassin de vie au sein duquel trouver une symbiose entre ses communes est essentiel, tant du fait de leur interdépendance que de l’importance de chacune d’entre elles pour le bon fonctionnement de l’ensemble : un territoire résilient est une réalité vivante et solidaire qui ne peut tolérer le décrochage d’une personne ou d’une commune.

Ce projet d’une métropole solidaire pourra prendre forme à deux conditions :

1/ l’accélération de la transition économique et écologique du territoire, en s’appuyant sur la complémentarité des territoires qui la composent et la coopération avec les territoires voisins ;

2/ l’adoption d’un nouveau mode de gouvernance fondé sur :

• l’élection au suffrage universel direct du conseil métropolitain pour permettre aux habitant.e.s de choisir le projet politique de leur métropole et en faire une vraie collectivité dotée de ses propres élu.e.s dédié.e.s à la mise en œuvre de ce projet ;

• une garantie d’accès aux biens communs et aux services publics pour toutes les personnes et communes, conçue, validée et contrôlée par une « chambre des commun.e.s » dont les divers collèges (citoyen, associatif, professionnel, expert et élu.e.s municipaux….) veilleraient ainsi à l’approche globale et systémique des politiques métropolitaines.

Anne-Laure Stanislas, Nicolas Bonnet

coprésident.e.s du groupe écologiste / Clermont Auvergne Métropole