Clermont-Ferrand, l’impact sanitaire de la pollution de l’air
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Une étude sur l’impact sanitaire de l’exposition aux divers polluants a été conduite à Clermont-Ferrand entre 2007et 2009. Elle a principalement porté sur l’exposition à l’ozone et aux particules fines (PM 10 et PM 2,5), l’impact du NO2 (dioxyde d’azote, l’un des NOx) étant difficilement isolable de celui des autres polluants.

En croisant les données d’exposition fournies par Atmo et celles relevant des admissions à l’hôpital ainsi que des décès fournies par l’INSERM, l’étude établit une corrélation entre pollution atmosphérique et mortalité

Elle parvient aux conclusions suivantes :

  • A court terme : l’abaissement de 5 μg/m3 (millièmes de gramme) de la moyenne annuelle des PM 10 permettrait d’éviter chaque année, tous âges confondus, sur l’agglomération clermontoise

– 5 décès prématurés,

– 8 hospitalisations pour causes respiratoires

– 6 hospitalisations pour causes cardiaques.

  • A long terme:  pour une diminution des moyennes annuelles en PM 2,5 de 5 μg/m3, le gain sanitaire potentiel est estimé à 47 décès évités par an chez des personnes âgées de plus de 30 ans (soit 2,9% de décès pour les décès dans la zone d’étude observée, chez les plus de trente ans). Parmi ces décès évités, 24 seraient d’origine cardiovasculaire (soit 5,5% des décès chez des personnes âgées de plus de 30 ans pour la mortalité cardio-vasculaire dans la zone d’étude à cette période).

[Source : Évaluation d’Impact Sanitaire (EIS) menée par Atmo Auvergne, L’Agence Régionale de la Santé et l’INVS, Institut National de Veille sanitaire]