Vertes et bleues, les trames s’enchaînent à Clermont (4)
Partager

Quatrième axe de la politique locale en faveur de la biodiversité : connaître et faire connaître la biodiversité locale. La connaissance de la biodiversité clermontoise a beaucoup progressé ces dernières années avec un important travail de diagnostic réalisé dans le cadre de divers partenariats.

Dès 2010, Clermont Communauté lançait un Plan Biodiversité qui se traduisait l’année suivante par un premier partenariat avec l’Institut des Herbiers Universitaires de Clermont-Ferrand. Objectif : cartographier la biodiversité végétale sur l’agglomération.
En 2012, ce travail s’est poursuivi via des inventaires complémentaires et la mise en place de parcelles témoins. En 2013, des volets « faune » et « conservation » sont prévus en vue d’aboutir à la constitution d’un véritable Observatoire Communautaire de la Biodiversité.

Dans le même temps, la ville de Clermont lançait des inventaires de la biodiversité de ses espaces naturels en s’appuyant sur l’action du CEN (Conservatoire des Espaces Naturels) et de la LPO (Ligue de protection des oiseaux).

Au travers d’un partenariat avec l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française), le municipalité se positionne depuis 2009 sur le programme « Abeille, sentinelle de l’environnement » : cette action conjugue sensibilisation et « pollinisation » de la biodiversité en ville ; le bien-être des ruches impose naturellement une gestion saine des espaces naturels et urbains. Pour aller plus loin
Il était donc nécessaire d’infléchir radicalement les pratiques communales en matière d’emploi de produits phytosanitaires : en avril dernier, Odile Vignal signait l’adhésion de la ville de Clermont au niveau 2 (sur 3) de la charte Phyt’Eauvergne.  Pour aller plus loin