Qualité de l’air : du mieux malgré les pics
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Plus visible et plus médiatique, la pollution de l’air se réduit en Auvergne et à Clermont-Ferrand notamment, précise Atmo Auvergne – Rhône-Alpes, l’association en charge de la mesure et du suivi de la qualité de l’air dans la grande région.

Nicolas Bonnet, adjoint Eelv au maire de Clermont-Ferrand et président du comité territorial d’ATMO pour l’Auvergne dresse le bilan de l’année 2016 sur ce plan de la qualité de l’air.

Nous le notions déjà dans une récente tribune ; ATMO confirme cette amélioration. Il reste cependant beaucoup à faire, notamment en agglomération, pour réduire durablement l’exposition chronique aux polluants qui est la plus dangereuse et ainsi amortir la survenue de pics, très visibles, dus aux conditions météorologiques.

Deux champs d’action pour cela : la dépollution du parc de véhicules et la réduction progressive des trafics quotidiens. Mais aussi la transition énergétique et l’amélioration de l’efficacité des vieux appareils de chauffage au bois.

Interview sur France Bleu Auvergne

La Montagne, 21 mars 2017

Dossier de presse ATMO 2016

Qualité de l’air

Malgré la survenue d’épisodes pollués, 2016 est une bonne année pour la qualité de l’air qui poursuit son amélioration. Les tendances sur le long terme sont évidentes et l’année 2016 contribue à cette évolution positive. Toutefois, tous les polluants ne diminuent pas aussi vite et en proportion égale, cette variation étant de plus différente selon le type d’exposition.

Pour les particules fines PM 10 (de diamètre 10µ), la baisse globale observée sur plusieurs années est attribuable au secteur résidentiel (renouvellement progressif des appareils individuels de chauffage au bois, rénovation énergétique), au transport routier (renouvellement du parc automobile, avec la généralisation des filtres a particules à l’ensemble des véhicules neufs a partir de 2011 et diminution de la dieselisation du parc automobile) et a l’industrie (amélioration des procédés de dépollution, changements de pratiques et de combustibles).

En ce qui concerne les PM2,5, le constat est similaire a celui des PM10.

Pour les oxydes d’azote (NOx), les émissions de l’industrie et du transport routier baissent plus rapidement pour des raisons similaires. La diminution des émissions du transport routier (grâce au renouvellement du parc) est contrebalancée en partie par l’augmentation des distances parcourues.