Non à l’expulsion de Fadilj BAJRAMVIC, Rom de Belgrade, arrêté le 27 novembre à Gerzat (63)
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Fadilj et Edita BAJRAMOVIC, Roms de Belgrade sont venus en France avec leur fils Saïmir en avril 2010 pour demander l’asile politique et vivre leur vie en sécurité. Fadilj a quitté son travail d’employé municipal à la ville de Belgrade et a fui la Serbie avec sa famille suite à de multiples agressions, en particulier l’incendie à trois reprises par des skinheads de leur abri dans le quartier-bidonville de Gazela à Belgrade.

Des actes malveillants jugés pourtant non répréhensibles par la police serbe qui ne reçoit pas les plaintes lorsqu’elles sont formulées par un Rom.

Arrivée en France, la famille s’est bien intégrée dans la société française et ne peut envisager sans terreur un retour en Serbie. Hébergés par des militants, chez une conseillère régionale notamment, ils sont appréciés de tout leur entourage, leur fils est scolarisé depuis plus de trois ans à l’école Maurice Genest de Riom et maîtrise parfaitement la langue française, un second enfant, Sounaï, est né sur le sol français, et Fadilj travaillait bénévolement dans une association caritative située à Gerzat (63). Des élus municipaux de Riom avaient même appuyé la demande de régularisation de cette famille en la parrainant, en mai 2011.

Et pourtant, les demandes d’asile et de titre de séjour de la famille Bajramovic ont été rejetées par la préfecture de Clermont-Ferrand. La France considère la Serbie comme un pays « sûr ».

Et pourtant, Fadilj BAJRAMOVIC a été arrêté à Gerzat le 27 novembre dans l’exercice de son activité de bénévole. Il est actuellement interné au Centre de Rétention Administrative de Lyon, prémisse de son expulsion vers la Serbie, et n’a pas pu voir son épouse et ses deux enfants âgés de 8 ans et 1 an depuis son arrestation.

Et pourtant, depuis cette arrestation, le juge des libertés et le tribunal administratif n’ont pas remis en question son expulsion. En cas d’échec de la procédure d’appel, Fadilj peut donc être renvoyé en Serbie, le pays où il a tant souffert, laissant en France son épouse et ses deux enfants traumatisés…

Nous, citoyens de la République, élus régionaux d’Auvergne n’admettons pas la brutalité et l’inhumanité de cette politique qui prive deux enfants de leur père, une femme de son époux et expulse un homme apprécié de tous et inséré dans la société française vers un pays où il est persécuté.

Nous, citoyens de la République, élus régionaux d’Auvergne appelons à la mobilisation et à la manifestation le jeudi 5 décembre à Riom (départ à 17h30 de l’école M.Genest en direction de la Sous-Préfecture) pour protester contre son expulsion.

Nous, citoyens élus de la République, élus régionaux d’Auvergne demandons l’arrêt de la procédure d’expulsion de Fadilj, sa régularisation ainsi que celle de sa famille qui a le droit de vivre dans la dignité et la sérénité.

– Les élus régionaux Europe Écologie les Verts et Front de Gauche du Conseil régional d’Auvergne

 

MOBILISONS-NOUS POUR LA LIBERATION DE Fadijl Barjamovic.
Son arrestation a démembré une famille en France depuis 4 ans, avec un garçon de 1 an né à Clermont.Pétition pour la libération de Fadilj Bajramovic lancée par le collectif de soutien àFadilj et par RESF.

pétition pour la libération de Fadijl Bajramovic

Mobilisation jeudi pour sa libération : manifestation à 17H30 à RIOM à partir de l’école élémentaire Genet

manifestation à Riom jeudi 5 décembre

Et toujours la pétition pour le retour d’Eline, Anush et Edik Asatryan. Plus de 850 personnes l’ont déjà signé. Amplifions la mobilisation.
pétition pour le retour de la famille Asatryan

Et pour témoigner notre solidarité avec les étrangers, soyons nombreux à participer au parrainage organisé par RESF samedi 14 décembre à la mairie d’Aubière.
Nous cherchons encore des parrains et marraines. N’hésitez pas à nous contacter.
parrainage républicain à Aubière

et pour plus d’information sur ce qu’est un parrainage : les parrainages, qu’est-ce-que c’est ?

Les étrangers ne sont pas dangereux, ils sont en danger. Amplifions la solidarité.