Pesticides, herbicides et métaux lourds sont charriés par la Loire, l’Allier et leurs affluents. Une étude financée par l’Europe, l’établissement Public pour la Loire et ses affluents (EPALA) et l’agence de l’eau Loire-Bretagne révèle aujourd’hui, après trois ans de travaux, la présence et la persistance d’un véritable cocktail chimique dans les corps des animaux vivant sur le bassin.

Les taux détectés n’entraîneront pas une suspension de la pêche. Néanmoins, ils portent atteinte à cette idée du Massif central comme poumon vert (et bleu) de la France ; et nous rappellent aussi la durée des contaminations chimiques : le DDT interdit depuis 1972 et les PCB (1987) sont toujours présents dans les organismes des animaux étudiés…