Emprunts toxiques : l’heure du choix approche
Partager

Cet automne sera celui d’un regain d’actualité pour les emprunts toxiques à Clermont-Ferrand (27,5 % de la dette clermontoise). L’échéance annuelle de paiement des intérêts se rapproche et leurs montants seront exorbitants tant la parité euro – franc suisse, sur laquelle le plus important de ces emprunts est indexé, n’évolue pas dans le bon sens.

Face à cette escroquerie dont notre ville a été victime, parmi d’autres, nous n’aurons d’autre choix que de payer ; nous ne devons pas pour autant nous résigner aux clauses extravagantes de ces contrats. En effet, pour en réduire l’impact, nous aurons la possibilité d’aller au terme des procédures judiciaires déjà engagées contre le prêteur dans l’attente que sa responsabilité soit reconnue, même partiellement. Ou bien, de faire appel au fonds de soutien institué par l’État qui, moyennant l’abandon de tout recours en justice, nous fournira une aide limitée pour sortir à grands frais de ces emprunts… dont il gère le portefeuille depuis que Dexia, la banque émettrice de ces prêts toxiques, a fait faillite.

Mais Ville ou État, c’est le contribuable qui paiera en dernier ressort. Il s’agit encore d’une socialisation des pertes dont les responsables ne seront guère inquiétés : des banques privées – JP Morgan, Royal Bank of Scotland, etc. – qui ont utilisé Dexia comme intermédiaire puis comme pare-feu une fois la crise survenue.

Dans ce contexte difficile, les écologistes veilleront à ce que notre Ville choisisse la procédure la moins coûteuse, et ce, dans un souci de transparence maximale afin que la décision finale en la matière, décision lourde de sens et de conséquences pour Clermont-Ferrand, soit prise et assumée par une large majorité du conseil municipal en dehors de toute posture politicienne.

Les élu(e)s EELV – Clermont-Ferrand

Nicolas Bonnet – Odile Vignal – Guillaume Vimont – Dominique Rogue-Sallard