C’Vélo, sur la roue arrière
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Plein succès pour C’Vélo, le service de vélos en libre service clermontois. Lancé au mois de juin dernier, le 1er VLS auvergnat ne cesse plus de séduire. Preuve s’il en fallait, de la ‘cyclophilie’ clermontoise.

En un peu plus d’un mois et demi de fonctionnement, C’Vélo a enregistré quelque 1300 utilisateurs uniques et 200 abonnés. Et ce, alors que la rentrée étudiante n’avait pas encore eu lieu. Un départ et des perspectives de fréquentation plus qu’encourageantes, notamment lorsque l’on tient compte des plages horaires d’utilisation : on s’aperçoit que le recours à C’Vélo s’effectue en complément aux Transports en Commun classiques, auxquels il supplée, notamment la nuit. Durant ces premiers mois, certes estivaux, des locations ont été enregistrées jusqu’à 3 heures du matin.

Le déploiement ultérieur préalablement calé sur 4 nouvelles stations pourrait être revu à la hausse en cas de maintien de l’engouement des Clermontois pour ce nouvel outil de mobilité douce. Huit nouvelles stations pourraient être installée d’ici l’année prochaine.

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Après les Vélo’v et autres Vélib, C’Vélo a été lancé en juin dernier : 100 vélos ont été mis en location sur une dizaine de stations disséminées dans la ville.

Après Moovicité, le service de vélo ‘humanisé’, le SMTC (Syndicat Mixte des Transports clermontois) a décidé de passer à la vitesse supérieure, avec plus de stations (10 contre 2), plus de souplesse et d’utilisateurs. En place depuis 2004, le service Moovicité donnait quelques signes de faiblesse et d’essoufflement. Il fallait le relancer en l’adossant à une activité florissante dans toutes les métropoles françaises : le vélo en libre service.
Forte d’une expérience acquise dans des villes comme Montpellier, Saint-Étienne ou Lyon, c’est la société Vélogik qui se chargera de la mise en place et de l’exploitation du service.

VELOGIK n’est affiliée à aucune grande société de transports ou BTP. Cette société s’engage à travailler avec l’association Velocité63 sur la sensibilisation et la formation à la réparation… [Remarque – Le SMTC est propriétaire des véhicules (bus, tram ou vélos)]

L’offre comprend :

– la reprise de Moovicité, son personnel, son agence unique (gare SNCF) et ses 100 vélos (dont 60 électriques) + la remise à niveau de la flotte (30 vélos à la réforme !)

ainsi qu’

– un système de VLS avec 100 vélos, répartis sur 10 stations en 2013, + 40 vélos en 2014, 40 vélos en 2015 et 40 vélos en 2016 (sous réserve d’évaluation annuelle de la réussite du dispositif)

Le coût total du projet C’Vélo avoisine les 2.560 000 euros (investissement + fonctionnement) sur 4 ans.

– Pour aller plus loin