Sur le front du climat, 2015 est une année capitale, en France notamment, avec l’organisation de la conférence internationale (COP21) à Paris. « La fenêtre permettant de respecter l’objectif des 2°C de réchauffement climatique est sur le point de se fermer, rappelle Fatih Birol, l’économiste en chef de l’Agence Internationale pour l’Énergie. En 2017, elle sera fermée pour de bon. »
Le constat est sans appel : soit nous changeons de modèle de société sans délai, soit nous condamnons nos concitoyens (et les générations à venir) à subir le changement climatique et son cortège d’inégalités.
Il nous faut choisir entre deux avenirs :
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soit poursuivre une croissance sans limite, au prix de la dilapidation des ressources naturelles. C’est le modèle « californien » où l’on rationne l’eau aux plus modestes sans priver les stars de leurs piscines !
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soit le modèle écologiste : protéger et partager les ressources naturelles, sortir du recours irraisonné aux énergies fossiles dont deux siècles de gaspillage ont préparé la crise climatique majeure à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés.
Le temps n’est plus aux demi-mesures écologiques ; notre agglomération doit inscrire les priorités de ce changement dans son budget : découpler croissance et développement local, relocaliser les emplois, décarboner les activités (habitat, énergies, mobilités, biodiversité).
Le chantier est immense mais il constitue une véritable chance pour l’avenir de notre territoire, l’opportunité d’en renforcer les atouts via une nouvelle économie, intense en emplois mais économe en ressources naturelles et en émission de gaz à effet de serre.
N. Bonnet, O. Vignal, G. Vimont, D. Rogue-Sallard, F. Saint-André