Affaires financières et politiques, questions sociétales et cristallisation de l’opinion… Dans ce brouhaha, reconnaissons-le, le débat sur la transition énergétique manque quelque peu d’énergie.

Un paradoxe pour une question logée au coeur des préoccupations actuelles : la stagnation de la quantité d’énergie disponible par habitant induit une croissance durablement atone, voire nulle ; ainsi que le recours à la dette pour un maintien tout relatif du niveau de vie. Et donc l’inéluctabilité d’un ajustement qui, imposé d’en haut, prend le nom d’austérité.

Contre cette injustice de l’austérité, nous proposons, nous écologistes, la transition partagée et concertée à tous les niveaux, à commencer par celui de nos territoires, de nos villes et quartiers. Mais si le changement est ici, à portée de main, il nous reste à convaincre de sa faisabilité.

Voilà ce à quoi nous nous attelons à Clermont : depuis près de deux mois, élus et militants ont été au charbon sur la transition, présents dans les Conseils de la Vie Locale pour l’élaboration du Plan Climat, dans les médias, sur Internet et sur le terrain. L’objectif ? Nourrir et animer ce débat capital sur la reprise en mains de nos ressources et de nos consommations, sur la revitalisation économique, énergétique et finalement démocratique de nos territoires.

Mais, avouons-le, nous sommes bien seuls aujourd’hui à porter l’exigence de ce débat auprès de nos concitoyens. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous assumons le choix de l’autonomie pour les échéances municipales de 2014. Avec la volonté forte de porter un projet neuf et cohérent pour une ville et une agglomération clermontoise d’après la transition.

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