L’agglomération de Clermont Communauté n’est plus, voici la communauté urbaine, Clermont Auvergne Métropole. Évolution institutionnelle significative, elle ouvre la voie à d’importants transferts de compétences des communes vers l’intercommunalité.

En tant qu’écologistes, nous soutenons cette évolution qui va dans le sens de l’organisation territoriale à laquelle nous aspirons : une décentralisation à trois échelons, régions, intercommunalités et communes.

Or dans le nouveau cadre régional, élargi et renforcé par les dernières réformes gouvernementales, la communauté urbaine est une étape dans l’affirmation nécessaire de notre pouvoir de décision intercommunal.

Non pour une question de taille ou de masse, mais pour les compétences permettant de charpenter le projet politique de territoire qui nous fait tant défaut.

Pour cela, nous avons besoin de deux choses que la Communauté urbaine permet de renforcer : l’autonomie et l’efficacité de politiques qui peuvent être le socle de la transition écologique clermontoise.

Mais cela ne suffira pas. Notre périmètre devra prévenir les fractures possibles entre rural et urbain en se projetant entre Volcans, Limagnes et Val d’Allier.

Et notre démocratie locale ensuite, ne s’accommodera pas longtemps de l’élection indirecte des conseillers communautaires.

Elle ne se construira pas non plus dans la durée sans consécration du rôle central de la commune dans les services de proximité.

La création de la communauté urbaine n’est qu’un premier pas sur une route encore longue. Mais un cap existe, vers plus de liberté locale, plus d’efficacité contre les inégalités sociales, territoriales, plus de transitions écologiques.

A nous désormais d’en poser les jalons.

N. Bonnet, O. Vignal, F. Saint-André, D. Rogue-Sallard

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