Lancé il y a un an, le système de VLS clermontois a trouvé son public et créé l’engouement politique qui lui manquait tant au début. Avec douze nouvelles stations et 202 vélos en libre service sur l’agglomération (Clermont – Chamalières), C’Vélo retrouve les dimensions du projet initial que défendaient les élus écologistes.
Le nouveau déploiement du C’Vélo a été inauguré vendredi 12 juillet sur la place du 1er mai ; en grande pompe.
Avec près de 2 400 utilisateurs dont 300 abonnés et plus de 17 000 trajets effectués en moins d’un an sur les 10 premières stations, C.Vélo connaît un beau succès.
Confirmation de celui enregistré depuis son lancement puisqu’un premier bilan d’étape à six mois indiquait déjà quelque 1500 utilisateurs uniques et 230 abonnés, sur des trajets courts de trente minute environ ; dont la moitié est réalisée sur l’axe reliant les Universités (Cézeaux, Gergovia au centre-ville, Jaude, Gaillard).
Les douze nouvelles stations permettent un déploiement plus large vers le nord de la ville, la plaine, ainsi que vers l’ouest et Chamalières. L’objectif étant de desservir les zones à habitat dense et collectif.
Cette nouvelle étape dans la révolution du vélopartage à Clermont-Ferrand risque de s’avérer capitale. En sortant un peu du cœur urbain, elle s’affronte à deux des difficultés traditionnelles de l’utilisation du vélo dans la ville :
– le relief en s’étendant vers l’ouest et vers la plaine
– la faiblesse des infrastructures consacrées au vélo dans l’agglomération (aménagement de pistes protégées ; jalonnement etc.)
Le succès continu de C’Vélo ne sera garanti à terme que par une politique non pas seulement tournée vers les véhicules mais aussi vers la voirie et l’environnement urbain. Alors Clermont métropole verte ? Chiche !
Pour aller plus loin :
– Clermont : le vélo doit changer de braquet
Source : La Montagne, le 12/07/2014