La petite reine fait la une de la presse dans la patrie du pneu. Jugez du peu. Une véritable vélorution, discrètement et patiemment initiée par les élus écologistes de Clermont-Ferrand depuis des années.
Lancé il y a un an, le système de VLS clermontois trouve un public grandissant chaque jour et crée l’engouement populaire et politique qui lui manquait tant au début. Avec onze nouvelles stations (plus celle de la gare annoncée pour novembre) et 220 vélos en libre service sur l’agglomération (dont 70 à assistance électrique et pliables), C’Vélo a retrouvé les dimensions du projet initial que défendaient les élus écologistes.
Avec près de 2 400 utilisateurs dont 300 abonnés et plus de 17 000 trajets effectués en moins d’un an sur les 10 premières stations, C.Vélo connaît un vrai succès qui place la petite reine au centre de toutes les attentions.
Élément-clé des Assises de la Mobilité
Cet engouement des Clermontois pour la bicyclette – tout à fait en phase avec l’ambition verte de la Ville – installe le vélo au centre des mobilités et devra occuper une place de choix lors des échanges que nous promettent les prochaines Assises de la Mobilité.
Pour aller plus loin
Par ailleurs, si l’offre de vélo en libre service a révélé une demande, il faut se préparer à en accompagner le déploiement. Sur ce point, les limites au développement de la mobilité cycliste à Clermont-Ferrand sont toujours les mêmes : domination de l’automobile, parcours peu sécurisés, absence de jalonnements et inexistence de plan cyclable à l’échelle de l’agglomération.
Des Assises de la mobilité au débat sur le Plan Local d’Urbanisme, les occasions ne manqueront pas de donner au vélo toute la place qu’il mérite à Clermont. Et c’est bien dans ce sens que les élus écologistes de Clermont-Ferrand entendent peser.
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