Circuler à Clermont : ouvrir une nouvelle ère
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Plan local d’urbanisme (PLU), Schéma cyclable d’agglomération, Rencontres citoyennes de la mobilité, premiers outils d’une politique de redynamisation commerçante, labellisation French Tech de Clermont Communauté sur la thématique des Mobilités… Tous les éléments d’un saut qualitatif en matière de mobilité à Clermont-Ferrand sont réunis.

Pour les écologistes, l’orientation déterminante est claire : dans la ville dense et verte de demain, nous devons partager autrement l’espace public, en rééquilibrer l’usage.

Deux pistes sont à explorer de façon concomitante :

  1. Inciter aux mobilités douces (transport en commun, vélo, marche, etc) en facilitant leur pratique via notamment de nouveaux cheminements dédiés, du jalonnement et un confort accru d’utilisation.

  2. Repenser et réduire les espaces de circulation ouverts à la voiture, essentiel entre autres pour la mise en œuvre de la 1ère piste.

Une réflexion approfondie sur un nouveau plan de circulation pour Clermont-Ferrand est incontournable. L’actuel a été dessiné il y a plus de 30 ans, à une époque où la ville était conçue par et pour l’automobile. Depuis, l’attractivité d’une ville moderne se joue sur l’offre de mobilité au sens large, et sur la prise en compte des enjeux de santé publique et in fine sur la qualité de vie.

Le Clermont-Ferrand apaisé de demain pourrait être une ville à 30 km/h, avec des axes structurants à 50 ou 70 km/h, et des zones 100 % douces dans les cœurs de quartiers (dont le centre historique, et d’autres). Sans oublier un réseau de parkings-relais, pôles intermodaux de mobilité, sur sa périphérie.

N. Bonnet, O. Vignal, D. Rogue-Sallard.